Le Tribunal de Première Instance de Benslimane a rendu son verdict dans l’affaire de « la servante Kenza », après que celle-ci ait été victime de torture par son employeur et son mari. Le couple a été condamné respectivement à trois et deux ans d’emprisonnement. L’épouse, reconnue coupable d’usurpation d’identité et de violences, devra également payer une amende de 9 millions de centimes, tandis que le mari recevra une amende de 6 millions de centimes. Les souffrances de Kenza, qui incluent des fractures et des blessures, ont été confirmées par des rapports médicaux, mettant en lumière la gravité des abus subis.
La défense de Kenza a souligné son état critique, expliquant que les tortures qu’elle a endurées lui laissent des séquelles durables. D’après les témoignages, Kenza a décrit des agressions violentes, y compris des coups avec des objets comme une bouteille de vin. Les accusés ont tenté de nier les accusations, arguant que Kenza souffrait de troubles mentaux. Cependant, les preuves médicales et les témoignages de la victime ont pesé lourdement dans la décision du tribunal, attirant l’attention du public et des associations de droits humains sur les violences domestiques subies par les femmes. Pour plus de détails sur cette affaire, voir le rapport sur fr.hibapress.com.