Québec a décidé de mettre un terme aux allocations financières pour les cours de français à temps partiel, une mesure qui prendra effet à partir de lundi prochain. Le gouvernement Legault justifie cette décision par le fait que la participation à ces cours a considérablement augmenté, rendant ainsi cette aide de 28 $ par jour, qui bénéficiait à plus de 50 000 personnes l’an dernier, désormais superflue. Cependant, le soutien financier pour les cours à temps complet persistera, avec une indemnité de 230 $ par semaine maintenue. Ce changement a suscité des réactions mitigées, notamment de l’opposition qui dénonce une rupture du „contrat moral“ envers les nouveaux arrivants.
Jean-François Roberge, le nouveau ministre de l’Immigration et de la Francisation, a souligné que les économies réalisées par cette suppression permettront de franciser davantage de personnes en 2025. Cependant, des organismes de francisation et des immigrants ont exprimé leurs inquiétudes, craignant que cette décision décourage l’apprentissage du français, reconnu comme essentiel pour une intégration réussie dans la société québécoise. Les tensions sont déjà exacerbées par un contexte d’imminentes nouvelles régulations fédérales visant à limiter le nombre de travailleurs étrangers temporaires, ce qui pourrait aggraver la situation pour les nouveaux arrivants au Québec. Pour plus de détails, consultez l’article sur ici.radio-canada.ca.